L’influence de l’école française de football sur le sport marocain
Le football marocain n’a pas grandi dans l’isolement. Il a respiré l’air français, appris les chaussures françaises et trouvé son rythme dans les exercices européens. Mais, ce lien n’est et historique. Il est encore formateur dans la façon dont le pays forme ses jeunes joueurs et pense ses entraîneurs, qui s’emboîtent comme une double-face mondiale, et dans la façon dont le Maroc joue sur la scène internationale. L’école française de football est venue au Maroc, mais n’en est jamais repartie.
Liens historiques entre la France et le football marocain
Le football a fait partie du paquet lorsque le Maroc était sous domination française (1912-56). Les soldats et les colons français ont construit les premiers clubs et terrains. Aujourd’hui encore, on retrouve cette base dans les méthodes modernes, que ce soit dans les académies ou même dans les choix des plateformes comme Melbet paris sportif, où les fans suivent les matchs influencés par ce style franco-marocain. Ce n’était pas un passe-temps. C’était la structure même sur laquelle le football organisé au Maroc s’est construit.
Dans les années 1950, les clubs français avaient déjà repéré les joueurs marocains. Aucun membre de l’équipe a joué pour d’autres clubs, à l’exception de Larbi Benbarek à Casablanca, qui a joué pour l’Olympique de Marseille et l’Atlético de Madrid. Avant l’indépendance du Maroc, il était surnommé « la perle noire ». Cette histoire est toujours d’actualité. Les recruteurs français tentent toujours de repérer les talents marocains, et la plupart des meilleurs joueurs marocains ont joué en France où ont été formés par ses systèmes.

Langue et communication dans la formation
Le football marocain est un jeu français qui implique des tactiques, des instructions et des rapports de scouts. Mais, ce n’est et de la communication, c’est l’accès à la réflexion au plus haut niveau du football.
C’est grâce à la langue commune dont bénéficie le Maroc :
- Sans traduction, les livres, les exercices et les vidéos sont utilisés dans les académies marocaines avec du matériel d’entraînement français.
- Les entraîneurs marocains se rendent souvent en France pour entraîner et ramènent leurs connaissances.
- La barrière de la langue est moins importante pour les jeunes talents marocains qui rejoignent les clubs français.
- Les matchs amicaux et les sessions d’entraînement combinées facilitent la collaboration internationale.
Le français est plus qu’une langue, c’est aussi une voie d’accès directe aux plus hautes compétences en matière de football.
La philosophie de l’entraînement en français dans les académies de football marocaines
Les académies de football marocaines n’imitent pas la France. Elles l’absorbent. Même le quotidien de l’académie est le même que celui de Clairefontaine, l’académie d’élite française, en termes de méthodes et de structure d’entraînement. Mais, il ne s’agit pas d’imitation. Il s’agit d’une adaptation. Le cadre français a ensuite été modelé pour répondre aux besoins locaux au Maroc. J’obtiens quelque chose de pointu, d’efficace et de prêt à être internationalisé.
Programme d’études et certifications des entraîneurs
Les entraîneurs marocains ne restent pas sur place, ils vont directement à la source. Les instructeurs auprès desquels ils apprennent les badges de l’UEFA en France sont ceux qui ont formé Arsène Wenger et Didier Deschamps. Le programme aborde tous les éléments, de la théorie tactique à la préparation psychologique, en traversant l’analyse des données. Et, tout est en français, ce qui ne nécessite même pas de traduction.
Ces entraîneurs sont ensuite certifiés et reviennent avec des connaissances de pointe. Ils peuvent structurer les séances d’entraînement, suivre les performances et utiliser des petits matchs pour améliorer la prise de décision. Les exercices ne sont qu’une partie de l’ensemble de la mentalité footballistique. C’est pourquoi les clubs marocains de haut niveau comme le Raja Casablanca et le FUS Rabat ont des systèmes d’entraînement presque identiques à ceux des équipes de la Ligue 1 française.
Influence sur le développement des jeunes talents
L’Académie Mohammed VI est un cas parfait. Conçue par les Français, avec leurs conseils et à l’image de leurs systèmes de formation, elle a été construite en 2009 avec 13 millions d’euros. Les joueurs suivent un programme strict : football, école, récupération et répétition. Pas de raccourcis. Il s’agit d’une immersion totale à partir de l’âge de 12 ans.
Ce modèle fonctionne. Nayef Aguerd, diplômé de l’académie, joue aujourd’hui à West Ham. Ounahi lui-même a été formé dans ce système avant son éblouissante performance à la Coupe du monde. Ces joueurs ne sont pas et talentueux. Ils ont été disciplinés pour l’être, ils ont été visionnaires, ils ont été conscients. C’est l’empreinte digitale française.

Migration des joueurs et double nationalité
Ils ne rêvent pas de l’Europe, mais ils ont été élevés en sachant que la Ligue 1 pourrait aussi être leur prochaine étape. Ce n’est pas de la fantaisie. C’est un chemin bien tracé. Lors de la dernière décennie, plus de 40 internationaux marocains ont joué en France. Sofiane Boufal et Romain Saïss, qui jouent pour le Maroc, ont fait leurs classes sur le sol français, tandis qu’Achraf Hakimi est né en Espagne. Cette migration n’est pas le fruit du hasard. Le Maroc est un pays où les clubs français recherchent constamment des passerelles avec les académies et les agents locaux.
Tout est lié à la double nationalité. Les joueurs peuvent défendre leurs deux passeports. Cette course a été gagnée par la France pendant des années. Cependant, nombreux sont ceux qui ont quitté le navire récemment, ayant tissé des liens affectifs plus forts avec le football marocain et une fierté croissante, en particulier parmi les amateurs de football. L’équipe de la Coupe du monde 2022 ? La plupart sont des talents formés en Europe et éligibles à la France. Même s’il a été emprunté à la France, le Maroc ne l’a pas concurrencé, il l’a battu.
Le rôle des légendes franco-marocaines dans l’inspiration
Elle a ouvert la porte à des légendes comme Zinedine Zidane, né à Marseille de parents algériens. Les Marocains se souviendront de ceux qui ont montré ce qu’il était possible de faire avec le flair et la technique française : Adel Taarabt et Hicham Mastour. Leur jeu n’était et le son de leur jeu ; ils ont inspiré une nouvelle génération à se surpasser.







